Les fleurs

Source : Mariage Québec

Citation :: Les fleurs

Discerner la fine fleur
Le bon fleuriste, qui devinera vos goûts et saura les transposer, est souvent celui dont vous avez apprécié le travail à l’occasion du mariage de vos amis ou qui vous a été recommandé. Il est cependant souhaitable que les mariages fassent partie de ses compétences « officielles ».

Par ailleurs, dans l’affolement ou la précipitation, on a parfois tendance à oublier le plus évident : un bon fleuriste ne se consulte pas avant que plusieurs étapes essentielles ne soient réglées, à savoir le choix de la robe, celui de l’église et celui de la salle de réception. « En fait, dit Martine Roy, de petales.ca, on commence ses recherches à peu près au même moment que pour le photographe. » Soit un an en moyenne avant la cérémonie.

Pas de roses sans épines
La grande question : combien faut-il débourser pour des fleurs ? Réponse : d’une somme raisonnable à une fortune ! Tout dépend de son budget, du nombre de demoiselles d’honneur et d’invités, du faste de l’ensemble. Il reste qu’en moyenne un bouquet s’évalue à entre 125 $ et 150 $. « Pour le centre de table, un bon truc pour savoir combien dépenser ? Les fleurs devraient coûter le même prix qu’un couvert. », dit Martine Roy. Et on ne paye pas plus d’une trentaine de dollars pour un bouquet à lancer. « Il reste, dit Francine Gonthier, que si la mariée veut des callas – environ 12 $ la fleur – et qu’elle n’en a pas les moyens, c’est à nous de nous débrouiller pour qu’elle en ait quand même, en en mettant moins ou en arrangeant autrement la forme du bouquet. Il faut faire preuve d’imagination ! »

Il est important de prévoir des frais pour le transfert des fleurs de l’église à la salle de réception, ainsi que des frais de livraison. Quelques centaines de dollars supplémentaires.

À qui les fleurs ?
Les mariés mis à part, qui est tenu de porter des fleurs ? « En gros, les personnes qui sont assises à la table d’honneur, répond Mme Gonthier. Les parents des mariés, le parrain et la marraine, le cas échéant, les frères et soeurs, les amis très chers ou ceux qui ont servi de substitut aux parents. Si la table est rectangulaire, ils doivent tous avoir une fleur. Si elle est ronde, il peut y avoir des exceptions (la nouvelle blonde du père de la mariée, par exemple). Et, par respect, on en offre aussi aux grands-parents, même s’ils ne sont pas à la table. » Les demoiselles d’honneur arborent également des fleurs, tout comme les garçons d’honneur et le page qui apporte les bagues. Le reste est au choix.

Le centre de table s’impose, de même que le bouquet à lancer. « La table du registre est importante, rappelle Martine Roy, car elle accueille les invités. La fleur est un peu plus flamboyante pour marquer le coup. » Pour ce qui est des éléments de décoration, tout est fonction du budget et du thème choisi. « Mais, rappelle Mme Gonthier, n’oubliez surtout pas la table du gâteau ! Elle est sur toutes les photos et on dirait souvent que le gâteau a été posé là par hasard. Une belle nappe et quelques fleurs – pas trop, simplement pour mettre le gâteau en valeur – et le tour est joué ! »

Donnez-moi des roses...
L’agencement des boutonnières et des bouquets se fait avec un critère en tête : l’harmonisation des couleurs et des fleurs. En règle générale, le marié portera la fleur dominante du bouquet de son épouse (par exemple, une orchidée, s’il s’agit d’un bouquet d’orchidées). La deuxième fleur en importance du bouquet ira à la famille et aux amis. À l’intérieur de ces cadres, de multiples variations sont possibles et c’est là qu’intervient la science du fleuriste. L’essentiel : que chaque élément se fonde en un ensemble…

Toutefois, ce sont les mariés qui ont le dernier mot. Si vous voulez un bouquet de grosses roses rouges pour orner votre robe de mariée jaune canari, vous l’aurez ! « Je vois de superbes robes, dit Martine Roy, dont l’effet est gâché parce que la mariée veut un bouquet de marguerites. C’est beaucoup trop champêtre pour une robe sophistiquée ! Ou des mariées qui réclament des bouquets cascades qui ne conviennent pas aux robes de mariées très simples. » « Entre nous, ajoute Francine Gonthier, si le blanc a traversé le temps, c’est peut-être parce qu’il a fait ses preuves… Ce qu’il nous faut établir dès le départ, ce sont les réelles priorités de la mariée pour le bouquet : la sorte de fleurs, les couleurs du bouquet ou l’extravagance de l’ensemble. De plus, on choisit les fleurs selon une foule de critères : la robe, bien sûr, la longueur du voile, mais aussi la personnalité de la mariée, le thème… En fait, tout est une question d’équilibre et de bon sens. Huit demoiselles d’honneur avec une fleur chacune, c’est beaucoup moins beau que seulement deux qui tiennent un bouquet de six roses. »

Y a plus de saisons !
Un mariage l’hiver exclut-il automatiquement les fleurs d’été ? Plus au 21e siècle ! Les fleuristes disposent toute l’année d’un bon approvisionnement en fleurs des quatre saisons. « Mais j’avoue que je tiquerais un peu si on forçait sur les marguerites en novembre… », dit Francine Gonthier.

Ça ne sent pas la rose
On n’est pas non plus condamnés à se priver de lys si l’odeur de cette fleur nous répugne même si sa majesté nous enchante. Il existe des lys asiatiques un peu plus petits, mais totalement inodores. Et toutes les aversions olfactives peuvent se régler de façon similaire...

C’est le bouquet !
Attention ! Dans l’éventualité où le bouquet constitue à vos yeux un souvenir à conserver éternellement, on peut avoir recours à un service de préservation du bouquet, mais pas chez tous les fleuristes. Cela fait partie des points à vérifier dès la première rencontre.

par Anne Belhumeur

source Mariage Québec

Citation :: choisir son bouquet

Biedermeier:
bouquet rond lié à l'européenne. Très serré, il est composé de nombreux petits bouquets liés, et réunis en un seul centre, en cercles concentriques. Sans doute le bouquet le plus populaire aujourd'hui.

Bouquet rond lié:
similaire au Biedermeier, sauf qu'il est formé de fleurs individuelles plutôt que de petits bouquets.

Nosegay:
petit et rond, cet arrangement est quelquefois agrémenté de rubans, de serpentins et de verdure. Le nosegay est surtout utilisé pour les demoiselles d'honneur.

En cascade:
bouquet en forme de goutte ou de triangle. Arrondi dans le haut, il se termine en pointe plus ou moins longue, selon le goût. Les fleurs débordent et recouvrent ainsi les mains de la mariée. Classique.

Croissant (ou demi-lune):
même principe que la cascade, mais en forme de croissant horizontal.

Champêtre (ou naturel):
l'esprit de la campagne. Des fleurs du jardin attachées très lâchement. Les pointes de fleurs ou de verdure qui sortent du bouquet librement lui donnent une forme plus ou moins ronde. Allure plus vaporeuse, désordonnée. Certains l'appellent l'araignée.

Gerbe:
légèrement courbé, ce bouquet de fleurs à longue tige, comme les roses, ou le lis calla, s'appuie le long de l'avant-bras. Il est souvent attaché par un ruban lâche ou par une boucle. Conventionnel.

Manchon:
on le passe au bras par un ruban de satin, recouvert de fleurs par la suite. Plus populaire à l'époque de nos parents.

sachet:
boule de fleurs suspendue, rattachée au poignet par des rubans décoratifs ou un rang de perles.

Merci à Chantal Ledoux, de l'École de Formation Professionnelle de St-Hyacinthe, secteur fleuristerie, ainsi qu'à Marie Mathieu, de l'École d'agriculture de Nicolet

par Marco Chioini

MontréalPlus.ca: http://www.montrealplus.ca/feature/mariage/221/ess_fleurs.jsp

» Les fleurs et leur signification